Messages du président – 2021

Cela fait plusieurs années que j’invite les nouvelles personnes stomisées que je rencontre ou qui communiquent avec moi, à faire remplir le T2201 par leur médecin, pour être éligible au crédit d’impôt dédié aux personnes handicapées. Le T2201 est le numéro du formulaire de l’Agence du revenu du Canada utilisé pour être qualifié, afin d’avoir un crédit d’impôt. Une copie de ce formulaire peut être remise à Revenu Québec à la place de l’Attestation de déficience TP-752. Cette année, le formulaire T2201, a été grandement modifié. De 8 pages, le T2201 est passé à 16 pages. Je ne vous donnerai pas une explication détaillée de toutes ces pages aujourd’hui, parce que je vais le faire dans mon mot de président de mars 2022 comme je le fais depuis plus de cinq ans. Ce qu’il est important de retenir maintenant, c’est qu’une personne stomisée est éligible au crédit d’impôt, qu’il faut attendre 12 mois avant de d’envoyer le T2201, qu’on peut envoyer le T2201 n’importe quand durant l’année et que le crédit est rétroactif sur une période de 10 ans.

Le 11 juillet 2019, la Loi canadienne sur l’accessibilité a été . . .

Le 18 septembre dernier à Saguenay, 53 personnes se sont présentées à une rencontre appelée : Vivre avec une stomie. Le 9 octobre à Saint-Hyacinthe, 104 personnes sont venues chercher de l’information au Congrès annuel 2021 de l’AQPS. À Québec et à Trois-Rivières, les déjeuners rencontre sont prévus ou ont déjà commencé. Une journée : Vivre avec une stomie est planifiée à Sept-Îles, le jeudi 25 novembre et à Baie-Comeau, le vendredi 26 novembre 2021. Oui, c’est reparti les rencontres en présentiel pour les personnes stomisées.

Je vous invite à visiter régulièrement les sites internet ou les médias sociaux des associations régionales ou de l’AQPS, pour connaître le détail et l’horaire des prochaines activités . . .

Nous avons tous un peu peur de ces deux mots : Activités présentielles. Après cette trop longue période d’isolement qui s’éternise, nous restons inquiets et anxieux à l’idée de nous rapprocher un peu trop des autres. Ces craintes sont trop souvent confirmées par les nouvelles quotidiennes qui nous informent sur le nombre croissant de nouveaux cas, de la faible augmentation du taux de vaccination chez nos plus jeunes adultes, de la surcharge de travail pour le personnel médical, de la liberté d’expression d’une minorité qui occupe largement la majorité des infos et enfin de la variation des restrictions qui nous sont imposées.

Comme disait hier un de mes voisins : C’est quand ça va finir? Allons-nous attendre que ça finisse avant de recommencer à vivre comme avant? Il y a de plus en plus de personnes dans mon entourage qui n’écoutent plus les nouvelles et qui commencent à se méfier de tout ce qui se raconte. Nous, M. Réal Lamarche, organisateur du congrès, et l’exécutif de l’AQPS, avons décidé . . .

Quelque temps après être devenu une personne stomisée, j’ai décidé d’aller passer un peu de temps à Londres. Je me sentais prêt à sortir du pays avec ma nouvelle condition de vie comme personne stomisée. Je ne savais pas si je devais déclarer à la douane que j’étais une personne stomisée et tout se passa très bien pour ce premier voyage international. Les autres voyages furent à peu près similaires et il est arrivé à une ou deux reprises que j’aie dû répondre avec un peu de difficulté à des douaniers qui insistaient sur le matériel de rechange que j’apportais dans la cabine et non dans la soute à bagages. Et le 11 septembre 2001 arriva.

Le premier voyage suivant cet évènement, avec une escale aux États-Unis, a été sans contredit ma véritable première expérience identifiant ma condition physique. Les scanneurs utilisés étaient beaucoup plus performants et ils n’identifiaient pas seulement les objets métalliques, et le douanier avait remarqué que je portais un objet non identifiable sous ma ceinture. Il a exigé de le voir immédiatement, ce que je fis en tentant bien que mal de camoufler mon appareil collecteur aux autres passagers. Heureusement mon sac était vide et au bout de cinq minutes j’étais de l’autre côté de cette foutue barrière de sécurité. Mais ma perception des voyages . . .

Au début de mai, je voulais connaître vos commentaires suite à cette longue période de confinement qui a commencée en mars 2020. J’aime bien écouter les statistiques résultant des sondages, mais je suis toujours surpris par le faible taux de réponses qui se situe entre 10 et 20 %. Nous vous avons envoyé un peu plus de 1 000 questionnaires « papier » durant les deux premières semaines de mai 2021 et mis en ligne la version électronique, sur notre site WEB, à peu près en même temps.

Nous avons pris la décision sondage version « papier » pour plusieurs raisons : premièrement, selon les statistiques de la Régie de l’Assurance Maladie du Québec (RAMQ), la moyenne d’âge des personnes stomisées au Québec est d’environ 72 ans. Ensuite, les associations de personnes stomisées qui publient de l’information à leurs membres n’ont pas atteint un pourcentage élevé de membres utilisant internet de façon régulière ou alors, le signal électronique est souvent non disponible ou inadéquat pour télécharger l’information. De plus, lorsque j’ai consulté quelques maisons de sondage, je n’ai trouvé personne qui utilisait encore la version papier. Maintenant, presque tous les sondages et ce, depuis plusieurs années se font électroniquement, car la compilation est presque immédiate et sans erreur.

Au moment où j’écris ces lignes, plus de . . .

Le soleil s’est levé ce matin en emportant le couvre-feu. Ce sont les paroles de l’animateur de radio que j’ai entendues ce matin à mon réveil. C’est effectivement la fin d’une restriction nationale, mais pas la fin de la pandémie. Nous venons de vivre des circonstances vraiment inhabituelles et nous en parlerons encore longtemps. Les traces laissées par ces évènements ne sont pas encore toutes répertoriées et, de plus, plusieurs des conséquences ne sont pas encore connues. Peu importe les décisions qui ont été prises pour éviter un nombre excessif de personnes gravement malades dans les hôpitaux il n’en demeure pas moins que la situation traversée était grave, imprévue et que nous n’étions préparés ni psychologiquement ni adéquatement à tant de complications.

Les activités de rencontre reprendront peu à peu et les préparatifs pour les Associations de personnes stomisées ont déjà commencé. Je vous invite . . .

Nous avons vécu, depuis le début de la pandémie, une gamme d’émotions tellement inhabituelles, variées et intenses durant les différentes périodes de confinement que nous avons subies, que nous en garderons longtemps le souvenir. Je suis certain que les départements de recherche universitaire n’auront pas besoin de se creuser la tête bien longtemps pour trouver des sujets intéressants pour leur clientèle étudiante de l’automne prochain.

Je reçois régulièrement des offres pour participer à des forums de discussion et je m’attarde principalement sur des sujets touchants le domaine de la santé. Il y a eu, entre autres, celui de 2016 où j’ai participé à un forum citoyen suite à l’invitation de la Faculté de médecine de l’Université Laval et organisé en collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde (INM). Cette journée fut très intéressante et plusieurs items touchant la formation des futurs médecins ont été discutés.

Dernièrement, je me suis inscrit . . .

Déjà une année est passée et nous gardons espoir. Je ne sais plus si je dois continuer à écouter les nouvelles (principalement les nouveautés sur la COVID) ou si je me résigne, me replie de plus en plus sur ma solitude. Le fait d’avoir été isolé depuis un temps bien trop long commence à créer des incertitudes dans la tête de bien des gens et dans la mienne aussi. Les gens que je côtoie, et ils sont en nombre très restreint, sont des personnes que je connais depuis longtemps et je me rends compte que j’ai besoin d’un peu plus que ça.

Mon travail, mon bénévolat et les voyages m’ont amené à rencontrer des milieux différents, tant géographiquement que socialement. J’ai toujours été attiré par les différences et la . . .

Cela va bientôt faire un an que nos activités habituelles sont en restriction majeure et malgré tous les messages optimistes que nous recevons de nos dirigeants gouvernementaux, je suis assuré que les restrictions seront là pour un bon bout de temps encore. Mais comme j’ai décidé de profiter de chaque journée supplémentaire que le chirurgien m’a accordée depuis qu’il a enlevé certaines parties de mon corps qui refusaient de coopérer adéquatement, je souris à chaque matin. Je me dis à toutes les fois que j’ouvre les yeux : Ce sera encore une belle journée, car je suis vivant.

Les chauds rayons du soleil du printemps nous apportent, avec la chaleur, le signal de l’impôt. Les personnes stomisées qui ont été acceptées comme personnes handicapées ont reçu un montant forfaitaire de 600 $ en 2020 en reconnaissance des dépenses extraordinaires engendrées . . .

Dans quelques-unes des communications que j’ai reçues dernièrement, la question : « Quand les personnes stomisées seront-elles vaccinées ? » est revenue à quelques reprises. Ce questionnement est très justifié considérant la vulnérabilité des personnes stomisées. Ne trouvant pas la réponse sur le site du Ministère de la santé et des Services Sociaux (MSSS) du Québec je me suis adressé à mon pharmacien qui m’orienta vers le site de l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) www.inspq.qc.ca

En parcourant leur site, en passant très bien fait, mais avec beaucoup beaucoup d’informations, j’ai trouvé un document identifiant l’ordre de la vaccination intitulé « Avis préliminaire . . .

Je ne commencerai pas ce message en vous rappelant tout ce qui s’est passé en 2020. Comme plusieurs personnes disent souvent : Ce qui se passe sur le bateau reste sur le bateau. Alors ce qui s’est passé en 2020 restera en 2020. Commençons cette nouvelle année avec cette belle définition :

Phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement traumatique de manière à ne pas, ou plus, vivre dans le malheur et à se reconstruire d’une façon socialement acceptable

Phénomène psychologique… c’est dans notre attitude, notre façon de voir, notre impression, nos sentiments ou, comme dans un film d’il y a quelques années où l’on retrouvait un entraineur d’une équipe de hockey décrire notre mental comme l’élément essentiel de la réussite, que nous commencerons cette nouvelle année. C’est nous et nous seuls . . .